À Chengdu, au sud-ouest de la Chine, l'agence ZZHL livre une passerelle de 200 mètres de long enjambant une importante voie routière. Un ouvrage qui relie de manière élégante un parc naturel à la métropole et s'intègre ainsi avec finesse dans le paysage urbain.

Fondée au IIe siècle avant Jésus-Christ, capitale de l'ancien royaume de Schu, Chendgu compte aujourd'hui plus de 7 millions d'habitants. Surnommée « ville des hibiscus », elle s'est peu à peu transformée en agglomération à l'allure occidentale et aux proportions dantesques. Malgré son importante densité, la Municipalité tient à protéger ses paysages naturels spectaculaires – grottes, pagodes, temples entourés d'arbres séculaires – et à préserver sa faune et sa flore, dont 70 hectares sont destinés à la sauvegarde de 1 600 pandas sauvages et 1 520 variétés de bambous.

Dans ce but, l'agence chinoise ZZHL conçoit le pont Ruyi, reliant le parc de Dayuanau au sud, à la métropole au nord. À l'origine, un ruyi est un grattoir traditionnel courbe pour le dos. Une esthétique que l'on retrouve en plan et en élévation dans l'ouvrage d'art métallique de 1 151 mètres carrés, revêtu d'un sol souple rouge et d'épines dorsales blanches éclairantes, accueillant à la fois piétons et cyclistes. Un parcours aérien marqué par une droite qui se divise en deux spirales réparties de part et d'autre de l'axe routier, proposant ainsi aux utilisateurs, cyclistes et piétons, deux voies d'accès : l'une en pente douce, l'autre en pente forte, allant de 4 à 12 %.

Un trait d'union harmonieux entre la cité et son poumon vert.

Pour en savoir plus, visitez le site de ZZHL

Photographies : Arch-Exist



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